L’EFS a besoin de vous…
A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de sensibilisation aux sangs rares, qui a lieu du 14 au 20 novembre, l’Établissement français du sang (EFS), remet sous le feu des projecteurs cet enjeu de santé publique. L’objectif ? Sensibiliser le plus grand nombre au don de sang, et plus particulièrement les personnes d’origine africaine ou caribéenne, plus susceptibles d’avoir un sang très recherché pour la transfusion.
Viser l’autosuffisance qualitative : à la recherche des sangs rares
Délivrer des produits sanguins adaptés à chaque patient nécessitant des transfusions : c’est la mission principale de l’EFS. Un travail quotidien qui mobilise tout l’établissement, d’autant plus lorsqu’il s’agit de soigner des malades porteurs d’un groupe sanguin rare ou moins fréquent.
Si la plupart d’entre nous sommes familiers des groupes sanguins A, B, O et de leur système de Rhésus + et -, leur diversité est en réalité nettement plus importante et engendre de véritables défis transfusionnels. Les sangs rares sont des groupes sanguins dont la fréquence dans la population est suffisamment faible pour créer un déséquilibre entre le nombre de donneurs et les besoins des malades.
Il s’agit donc de trouver des donneurs de sang compatibles avec les malades pour leur offrir la transfusion la plus adaptée.
Tout le monde peut être porteur d’un sang rare. Toutefois, en France métropolitaine, les personnes originaires du continent africain, des Antilles et de l’océan indien ou bien ayant des ancestralités africaines ont davantage de probabilités d’être porteuses d’un groupe sanguin rare ou d’un phénotype dit «d’intérêt».
La diversité de la France doit être reflétée dans les dons de sang
La France est un pays riche de sa diversité. Pour soigner efficacement l’ensemble des malades, l’EFS a donc besoin de donneurs de sang de toutes origines.
Cette quête de sang rare peut s’avérer problématique du fait de besoins transfusionnels particulièrement importants au sein de certaines populations, notamment en raison de la présence de pathologies comme par exemple la drépanocytose, qui touche majoritairement des personnes d’origines africaine ou antillaise.
« Pour les malades présentant des caractéristiques sanguines particulières, il n’existe pas d’alternative, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’autre groupe sanguin compatible pour la transfusion. C’est pourquoi nous avons besoin de donneurs de sang présentant ces mêmes particularités. Leur don est vital ! » Jacques Chiaroni, Directeur de l’EFS PACA Corse.
L’EFS Ile-de-France se mobilise à l’occasion de cette semaine de sensibilisation aux sangs rares en habillant ses Maisons du don et collectes mobiles aux couleurs de cette action.
Il sera également présent sur le campus de Créteil, à la rencontre des étudiants de l’UPEC les 15 et 16 novembre aux côtés de l’association SOS Globli, afin de sensibiliser les plus jeunes au don de sang et à certaines maladies dont la drépanocytose.
Lors de la première édition de la semaine de sensibilisation aux sangs rares, en 2021, l’EFS avait touché plusieurs millions de personnes, ce qui lui avait permis d’augmenter les prélèvements de personnes porteuses d’un sang rare.
L’EFS espère faire venir et découvrir de nouveaux donneurs de sangs rares à l’occasion de cette deuxième édition.
Les sangs rares en 3 chiffres-clés
Un groupe sanguin est considéré comme rare lorsqu’il concerne moins de 4 personnes sur 1 000
700 000 personnes possèdent un groupe sanguin rare en France
250 groupes sanguins rares répertoriés en France
Pour savoir où donner et prendre rendez-vous dans la collecte la plus proche de chez vous, consultez le site de l’EFS www.dondesang.efs.sante.fr ou l’application « Don de sang »